Loi Carrez
Le décret n°97.532 du 23 Mai 1997, issu de la loi de 1996 dite loi Carrez, rend obligatoire la mention de superficie d’un lot privatif de copropriété lors de sa vente. Ainsi pour toute vente d’un lot d’une surface supérieure à 8m2, le propriétaire doit obligatoirement faire figurer sur la promesse et l’acte de vente la surface privative. Les relevés doivent être réalisés par un technicien expert de la construction, compétent pour cette tâche, garantissant ainsi l’exactitude des informations et prévenant tout risque juridique afférent.
La superficie concernée comprend celle des planchers, des locaux clos et ouverts, sauf ceux dont la hauteur sous-plafond est inférieure à 1.80m, après déduction des surfaces occupées par les murs, les cloisons, les cages d’escalier, les marches, les embrasures de portes et des fenêtres. Ne sont pas comptabilisés non plus les terrasses et balcons, même si ceux-ci ont été transformés en loggias fermées, ni les caves, parkings et emplacements de parkings. Mais les placards intégrés sont inclus dans ce métrage.
La loi impose au propriétaire vendeur de mentionner et de garantir la surface privative avec une tolérance d’erreur de 5%. D’où l’intérêt non négligeable de recourir à un spécialiste afin de minimiser cette marge au maximum. Le certificat loi Carrez que nous remettons au client comprend le détail des surfaces pièce par pièce et le plan du bien. Remarque : si la surface indiquée sur l'acte de vente s'avère supérieure de plus de 5% à la surface réelle, la loi Carrez autorise l'acheteur à obtenir une remise proportionnelle du prix de vente. La réciproque n'est pas vraie : si l'erreur est en faveur de l'acheteur, le vendeur ne peut exiger en vertu de la loi Carrez une augmentation du prix de vente. Pour s'assurer de ne jamais tomber sous le coup de la loi, certaines entreprises minorent donc systématiquement leur mesure de surface. Cette pratique lèse les vendeurs.
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